Ils disent « référendum ». Nous disons mascarade.
Ils disent « élection ». Nous disons spectacle de marionnettes.
Ils disent « avenir ». Nous disons cercueil pour la démocratie.
Alors, allons-y ! Oui, mille fois oui !
Oui à la parodie électorale — puisque le bulletin est rempli avant d’être distribué.
Oui au simulacre de Constitution — puisqu’un décret improvisé vaut mieux qu’un débat citoyen.
Oui à la confiscation des libertés — puisque chanter, marcher ou respirer autrement que dans la fanfare militaire est devenu un crime d’État.
Oui à la corruption organisée — puisque les caisses se vident pour nourrir les griots du pouvoir, pendant que les enfants meurent faute de médicaments.
Oui aux prisons-cimetières — puisqu’elles accueillent désormais les voix discordantes, comme si penser autrement était une maladie contagieuse.
Oui aux disparitions forcées — puisque le régime préfère effacer les citoyens que d’entendre leurs plaintes.
Oui à l’exil imposé — puisqu’il faut bien vider le pays de ses cerveaux pour n’y laisser que les courtisans.
Oui au mensonge sacralisé — puisque répéter la propagande mille fois vaut mieux que d’affronter une vérité une seule fois.
Oui pour épargner les citoyens guinéens opposés à la dictature du kidnapping et de l’assassinat — puisque la survie est devenue un privilège et non un droit.
Oui pour que les caisses de l’État servent enfin à soulager les populations au lieu de gonfler la propagande — puisque chaque franc englouti dans les mensonges est un repas arraché, une école abandonnée, une vie sacrifiée.
Voilà donc le « Oui » qu’ils veulent.
Un « Oui » arraché par la matraque, arrosé de larmes, cousu dans un boubou taillé sur mesure pour une dictature en quête d’éternité.
Mais qu’ils le sachent : ce peuple qu’ils croient réduit au silence est un volcan sous la cendre.
Et le jour où le souffle de la liberté passera, ce n’est pas un boubou qui suffira à couvrir la honte de Mamadi Doumbouya…
Alpha Issagha Diallo
Électeur du NON permanent
Citoyen non consulté mais jamais soumis…Ils disent « référendum ». Nous disons mascarade.
Ils disent « élection ». Nous disons spectacle de marionnettes.
Ils disent « avenir ». Nous disons cercueil pour la démocratie.
Alors, allons-y ! Oui, mille fois oui !
Oui à la parodie électorale — puisque le bulletin est rempli avant d’être distribué.
Oui au simulacre de Constitution — puisqu’un décret improvisé vaut mieux qu’un débat citoyen.
Oui à la confiscation des libertés — puisque chanter, marcher ou respirer autrement que dans la fanfare militaire est devenu un crime d’État.
Oui à la corruption organisée — puisque les caisses se vident pour nourrir les griots du pouvoir, pendant que les enfants meurent faute de médicaments.
Oui aux prisons-cimetières — puisqu’elles accueillent désormais les voix discordantes, comme si penser autrement était une maladie contagieuse.
Oui aux disparitions forcées — puisque le régime préfère effacer les citoyens que d’entendre leurs plaintes.
Oui à l’exil imposé — puisqu’il faut bien vider le pays de ses cerveaux pour n’y laisser que les courtisans.
Oui au mensonge sacralisé — puisque répéter la propagande mille fois vaut mieux que d’affronter une vérité une seule fois.
Oui pour épargner les citoyens guinéens opposés à la dictature du kidnapping et de l’assassinat — puisque la survie est devenue un privilège et non un droit.
Oui pour que les caisses de l’État servent enfin à soulager les populations au lieu de gonfler la propagande — puisque chaque franc englouti dans les mensonges est un repas arraché, une école abandonnée, une vie sacrifiée.
Voilà donc le « Oui » qu’ils veulent.
Un « Oui » arraché par la matraque, arrosé de larmes, cousu dans un boubou taillé sur mesure pour une dictature en quête d’éternité.
Mais qu’ils le sachent : ce peuple qu’ils croient réduit au silence est un volcan sous la cendre.
Et le jour où le souffle de la liberté passera, ce n’est pas un boubou qui suffira à couvrir la honte de Mamadi Doumbouya…
Alpha Issagha Diallo
Électeur du NON permanent
Citoyen non consulté mais jamais soumis…
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