Le CNRD, régime de la terreur et de la barbarie

Mamadi Doumbouya aime bomber le torse et s’autoproclamer « libérateur ». Mais derrière son boubou cousu d’arrogance se cache la réalité : un chef de clan sans vision, qui a transformé la Guinée en un camp de traque et de disparitions forcées.

Le 4 septembre 2025, Mamadou Bory Barry dit Mabory, 28 ans, militant de l’UFDG, béquille à la main, a été kidnappé par des gendarmes armés comme pour une guerre. Depuis, silence. Nulle part, personne, que du déni. C’est ça la justice façon CNRD : faire disparaître un homme, nier l’évidence, se cacher derrière des casernes et des mensonges.

Mamadi et ses hommes n’ont pas inventé la dictature : ils en ont simplement perfectionné la lâcheté. Ils tirent dans le dos des manifestants, raflent les opposants dans les cafés, suspendent les partis, enferment les voix discordantes. Et ils appellent cela « refondation ». Quelle ironie ! En vérité, c’est une refondation de la peur.

Chaque jour, le CNRD invente une nouvelle forme de cruauté. Hier c’étaient les interdictions de manifester, aujourd’hui ce sont les disparitions forcées, demain ce sera quoi ? Les charniers officiels ? Les procès de façade ? L’histoire des tyrans est un manuel que Doumbouya lit ligne après ligne, en croyant écrire son propre destin. Il ne fait que copier les pages les plus sombres.

À l’international, Mamadi Doumbouya parade, se maquille en homme d’État, trompe les naïfs avec son anglais d’apparat et ses poignées de main serviles. Mais derrière le décor, son régime n’est qu’une usine de sang et de larmes, une fabrique de disparus, une mafia militaire qui se nourrit de la peur des Guinéens.

Qu’ils sachent : la Guinée n’est pas une caserne, et les Guinéens ne sont pas des prisonniers de guerre.

Mabory, père de famille, militant pacifique, disparu dans la nuit, n’est pas une victime anonyme. Il est le symbole de la barbarie qu’ils veulent imposer et de la révolte qu’ils déclenchent malgré eux.

Le temps est venu de briser le mur de la terreur.

Que chaque Guinéen, en Guinée et dans la diaspora, se lève comme un seul homme.

Que la communauté internationale arrête de jouer les complices silencieux : le silence devant la barbarie est une trahison.

Que les Forces Vives transforment chaque disparition en mobilisation, chaque enlèvement en soulèvement, jusqu’à ce que le CNRD tombe.

Mamadi Doumbouya voulait écrire l’Histoire. Qu’il se rassure : il l’a déjà écrite. Mais ce sera dans la rubrique des tyrans éphémères, ceux que les peuples ont balayés comme on balaie la poussière.

La Guinée ne pliera pas.

Le CNRD partira.

Et son règne de barbarie ne sera bientôt plus qu’un mauvais souvenir craché par la mémoire collective.

Alpha Issagha Diallo 

Écrivain, témoin du réel


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